Je suis Alex Lauzon

06/09/2021
à 13h31

6 septembre 2021, Montréal revenue
juste avant la pluie

Retour sur la balade de la Fête du travail 2021, dans le désordre:

- Le propriétaire du vignoble LightHall est franco-ontarien. J'ai pu mettre la main sur 2 bouteilles d'un produit qui n'est plus officiellement disponible. Because mon french accent of course. Être en minorité dans ce pays vient parfois avec des avantages.

- Le bracelet tressé de la montre nApple fini par puer pas mal quand il est trempe. Y'est dans laveuse là.

- La 155 direction Nord est superbe. Ainsi que la 167 et la 113. De très longs moments sans croiser âme qui vive, très zen. J'ai eu le temps de penser aux items sur la liste de l'épicerie que je dois faire tantôt.

- Sandbanks - Verdun en 3h15 incluant un arrêt au puit, ça se fait. L'idée est de prendre la ligne droite dans les courbes, ça va plus vite. Bin quoi? Tout le monde sait que le chemin le plus court est la ligne droite, non? Bin c'est ça.

- Ceux qui disent que le tarmac en Ontario est bien plus beau que celui du Québec sont invitées à partir de Latchford et de se rendre à Picton en évitant les autoroutes. C'est pareil comme ici. Point boni si tu butines parmi les vignobles de PEC. La chaussée y est tout simplement détruite. Je pense que je n'ai jamais vu pire ici en fait.

- Si tu pars de Saint-Félicien, que tu passes par Chapais pour rejoindre Lebel-sur-Quévillon, prévois un petit détour par Chibougamau si tu veux manger autre chose que des pinottes de station d'essence quand tu as faim.

- En territoire Mohawk, à une station d'essence, un autochtone m'a crié «Keep the shiny side up!» de l'intérieur de son pickup. Il a répété une 2e fois en voyant ce qui devait très probablement être ma face de «Kossé-tu veux toé, calice?!» J'ai fait signe de la main et il est parti. J'ai cherché plus tard ce qu'il voulait dire. Hé bin. C'est une expression de motards qui signifie «Conduis prudemment, garde le cailloutchou su'a'sphalte pis le chrome deboutte.»

- La terrasse de Broadway à Shawi est bin l'fun. J't'la'recommande.

- Au Trèfle noir à Rouyn-Noranda, ne mange pas la pizza sur pain naan, c'est les mêmes ingrédients que les nachos, mais c'est pas mal moins amusant à manger. Moi, la serveuse me l'a dit faque j'ai pris les nachos, mais pas les filles à côté de moi. Pis elles ont regretté en voyant leur assiette.

- La Rocket est pas mal moins accommodante que la ThunderBird pour l'espace de rangement. J'ai perdu le contenu de 2 bouteilles en revenant ce matin parce que j'ai dû les placer avec le goulot vers le bas et le bouchon est en métal. Faque j'ai fait une commande sur le site des vignobles en question. Pas vrai que je ne goûterai pas à ce que j'avais soigneusement choisi (Mouhahaha! Yeah right, C'est pas mal plus «M'a te prendre celle avec les 'tites fleurs sur l'étiquette, elle est jolie pis celle-là itou, car son nom est amusant»).

- Ce sentiment d'accomplissement, de béatitude quand je passe la frontière québécoise au retour d'une balade de plusieurs jours: unique. Une impression de «Yé! J'ai survécu! Je l'ai fait!»

- Je ne sais pas pourquoi j'apporte un roman (en fait, 2) avec moi quand je pars comme ça. Jamais le temps de lire et je reviens avec des livres qui ont pris l'eau pendant des heures.

 

18/10/2020
à 20h05

18 octobre 2020, Montréal
qui fait la moue

Ça fait une éternité que je veux me faire moi-même mon boudin. J'ai longtemps cherché sans succès un boucher qui voudrait me vendre du sang de porc. J'avais donc un peu oublié / abandonné l'idée. Puis, voici quelques années, j'ai commencé à acheter un demi-porc bio d'un producteur situé à Warden. Je dis producteur, mais c'est vraiment plutôt un couple qui possède une belle terre et qui a décidé de s'y amuser un peu. Ils élèvent des porcs et des poules, mais en très petite quantité et tout ce beau bétail se promènent pas mal en liberté sur la terre pendant tout l'été. Ça fait plusieurs fois qu'on parle de me prendre quelques litres de sang lors de l'abattage, mais à chaque année, j'ai manqué de temps pour aller le cherher. Cette année, bingo, je suis allé en chercher cette semaine. Yé! J'ai donc pu dépoussiérer la recette originale de ma grand-mère maternelle (recette si gentiment fournie par ma tante Dominique) et la pimper un peu. Claire ne mettait pas d'alcool ni d'ail ou de cayenne et Garam Masala. Personnellement, je trouve que tout ceci rehausse encore plus le goût unique du boudin. Je n'en fais pas une saucisse. J'aime bien avoir un beau bloc que je peux ensuite réchauffer au four et griller rapidement à feu élevé.

Alors, tadam, voici la récette:

Recette Boudin (inspiré de grand-maman Claire)

  • 250gr de gras de canard
  • 1 litre d'onions coupés en dés aussi petits que possible (tu peux en mettre vraiment plus si tu veux)
  • 2 gousses d'ail, en purée
  • 2 litres de sang de porc
  • 1 litre de crème 35%
  • 125 ml de cognac
  • 1/4 c. à thé de cannelle moulue
  • 1/4 c. à thé de clou de girofle moulue
  • 1/4 c. à thé de laurier moulu
  • 1/4 c. à thé de poivre de cayenne
  • 1/2 c. à thé de garam masala moulu (ou Ras-el-hanout moulu)
  • sel & poivre

Faire fondre le gras de canard à feu moyen. Faire tomber les onions et cuire lentement sans coloration environ 20 minutes. Monter le feu à élevé pendant 1 minute et déglacer avec l'alcool. Laisser réduire et puis reposer un peu.

Pendant la cuisson de l'onion, verser ensemble le sang avec la crème et les épices dans un cul de poule. Partir le four à 350° et y mettre un petit chaudron avec de l'eau afin de garder un bon taux d'humidité dans le four pendant la cuisson.

Ajouter les onions au reste et bien mélanger. Verser dans des plats de cuisson et mettre au four pour environ 45-60 minutes. À partir de 45 minutes, vérifier la cuisson. Si le boudin gonfle, il est prêt. Sortir du four et laisser reposer 30 minutes avant de mettre les couvercles et placer au frigo pour refroidir. Quand vient le temps d'en manger, je coupe des grosses tranches, je les réchauffe au petit four quelques minutes avant de les griller 30 secondes à feu élevé. Avec une purée de pommes de terre et des pommes caramélisées, c'est pas mal pantoute.

 

10/10/2020
à 19h14

10 octobre 2020, Montréal
confinée avec Hugo Dumas

En juin dernier, j'ai changé mon ordinateur personnel et Apple a ajouté gratis un abonnement d'un an à Apple TV+. Abonnement que je n'aurais jamais payé ou enfin, pas avant plusieurs mois, le temps que l'offre devienne vraiment intéressante. Mais bon, là, c'est gratuit alors j'en ai profité et j'ai regardé quelques séries offertes sur la plateforme.

En débutant, je dois dire que je trouve rigolo de n'y voir que des produits Apple lorsque les acteurs doivent manipuler un téléphone, un ordinateur et cie. Je comprends bien que c'est la même compagnie, mais enfin, le placement de produit est un peu débile ici. Je n'ai pas d'études sous la main, mais à mon avis, 99% des gens qui regardent une série Tv+ possède un ou plusieurs produits Apple. Je ne vois pas bien l'intérêt de ne montrer que ça. Ça ne me dérange pas bien sûr, mais je n'ai pas pu m'empêcher de sourire à chaque fois.

Voici ce que j'ai regardé dans les dernières semaines.

The Morning Show
De façon générale, j'ai aimé mi-figue, mi-raisin. Le jeu de Jennifer Aniston (Alex Levy) me semblait parfois «off». Enfin, je n'y croyais pas toujours. Billy Crudup (Cory Ellison) et Mark Duplass (Charlie Black) m'ont davantage impressionné ainsi que Steve Carell (Mitch Kessler). Le scénario fonctionnait plus ou moins pour moi, à part évidemment les scènes «me too», sujet principal de la série. C'est tout ce qui tourne autour, tout ce qui devait mettre de la chair qui m'a semblé un peu faible.
Mettons, 3 sur 5.

Defending Jacob.
Là, cette série. Wow. J'ai dévoré. C'est bon, j'ai vraiment aimé. Chris Evan (Andy Barber) est tellement bon. Si tu as besoin d'une seule raison pour te prendre un abonnement, vas-y, voici la raison. Au pire, active l'essai gratuit de 3 mois et bingo. Tu as en masse le temps de tout voir. J.K. Simmons (père d'Andy) est aussi convaincant.
4,5 sur 5.

See
Ici aussi, j'ai bien aimé. Un monde futuriste où tous les humains ont perdu la vue depuis plus de 500 ans. Évidemment, quelques heureux élus, jeunes enfants, ont à nouveau ce sens. Pis ça, ça fout le bordel solide. Jason Momoa est vraiment badass dans cette série. Il y a certains trous, oui, mais c'est un bon moment quand même. Juste l'idée vaut le regard (la pognes-tu?).
4 sur 5.

Trying
Un couple tente d'avoir un enfant, mais sans succès (perso, je ne ferais que pratiquer pour en avoir un, mais bon, je m'égare…). Alors il tente l'adoption. C'est cute et british. Faque jusss pour l'accent (que j'adore), j'ai bien aimé. Mais bon, gère tes attentes, ok?
3,25 sur 5.

Truth be told
Celle-ci, je ne suis toujours pas certain... La prémisse est tellement alambiquée, c'est très difficile d'y croire. La série est parsemée de bons moments et de bons dialogues ici et là, mais aussi, plein de scènes manquent de crédibilité.
3 sur 5.

For all Mankind
Cette série est vraiment un bon moment. Et je dois le dire, j'ai eu un crush sur Wrenn Schmidt. En geek, elle est parfaite. L'idée est géniale. À la toute fin des années 60, les Russes marchent sur la Lune avant les Américains. Cet événement change le cours de l'histoire et c'est bien fait. Bin du fun.
4 sur 5.

Dans la liste «Suivants»:
- Long way up. Heille. Une série sur la moto, ça me parle.
- Dickinson. Humour et poésie. Je m'attends à passer un bon moment.

06/06/2020
à 19h03

6 juin 2020, Montréal pis y’in
qu’à vouaire, on voit bin.

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé lire. Le ti-cul lisant pour la centième fois le derrière de la boite de céréales, c’est moi. Le ti-cul se réfugiant dans les bandes dessinées de l’ami où j’avais été invité à aller jouer aux ’tites autos, c’est moi (il ne m’a plus invité par la suite, mais qu’importe, j’avais lu tout ses Lucky Luke, version avec cigarette, de toute façon).

Aimant lire, j’ai naturellement aussi toujours aimé les journaux. Pour me rendre au collège à Rigaud, je passais devant un commerce qui avait des journaux laissés tôt avant l’ouverture par un distributeur. Je m’y prenais parfois un Devoir en laissant le change sur le bord de la porte. J’avais vu le notaire faire ainsi auparavant alors pas plus fou, je faisais la même chose. Parfois, je n’avais pas d’argent alors je m’en volais une copie; sans aucun remords, je dois bien admettre. L’information, la culture, le divertissement primait sur l’économie à mon avis. Comme quoi, on ne change pas tant que ça avec les années.

Puis, jeune homme, je me suis retrouvé à Montréal en plein hiver sans l’avoir vraiment planifié ainsi. Tsé, la vie hin, elle est rigolote et imprévue à l’occasion. Je me suis faufilé dans une salle du Cégep du Vieux Montréal, je me suis installé à un ordinateur et j’y ai rédigé un Curriculum Vitae que j’ai imprimé en 50 copies. J’ai remonté Saint-Denis vers le nord, seule rue que je connaissais à l’époque. Le restant de l’île était pour moi un territoire complètement inconnu. J’ai laissé mon document à tous les restaurants et cafés que j’ai croisés en espérant qu’un seul me rappelle. Coup de chance, la propriétaire d’une franchise Van Houtte en face du théâtre Saint-Denis (aujourd’hui un Juliette & chocolat) m’a appelé et j’ai eu un boulot là pendant quelques semaines.

Puis un après-midi, en rentrant à l’appartement, j’avais un message. Le chef d’un restaurant connu voulait me rencontrer pour un poste de garde-manger dans sa brigade. J’ai tout de suite rappelé en ayant l’impression d’avoir le Parkinson. Il me demande si je suis disponible maintenant. Bin kin.

J’arrive au restaurant 20 minutes après l’appel alors qu’il m’a donné rendez-vous dans plus d’une heure. Qu’importe, je vais passer le temps. Dans le vestibule du restaurant, il y a un espace pour les manteaux et dans le coin, un présentoir pour des publications. J’y vois un tabloïd que je ne connais pas. Voir, que ça s’appelle. Je trouve la couverture épurée, noir & blanc, ça me parle. Je ne me souviens plus de l’artiste pris en photo pour cette édition. Je m’installe au fond du bar et j’ouvre le journal. J’y découvre une source d’information culturelle qui me semblait infinie à l’époque. J’ai lu chaque ligne de chaque article. J’ai lu toutes les petites annonces tellement j’ai aimé ça.

J’ai eu le poste et chaque jeudi, j’allais me chercher une copie du Voir que je lisais pendant notre 30 minutes de pause avant le service du midi. J’y dénichais les films à regarder, les albums à acheter, les spectacles à voir, les pièces de théâtre à ne pas manquer. Lectrice, lecteur, te souviens-tu des aiguilles et l’opium avec Labrèche? C’est le Voir qui m’a donné envie d’aller voir cette pièce qui m’a permis de le découvrir et de le suivre depuis.

J’ai découvert grâce au Voir une part très importante de la culture que je consomme encore aujourd’hui.

C’est peut-être pompeux, mais ce journal a grandement façonné l’homme que je suis aujourd’hui. C’est ce journal qui m’a fait réaliser que la culture québécoise est immensément riche et d’une qualité exceptionnelle. C’est ce journal qui m’a montré ce qu’est un coup de gueule de journaliste / chroniqueur. C’est dans ce journal que j’ai vu une annonce pour un cours privé intensif de six mois pour apprendre à faire de l’infographie. Ça me parlait. J’ai appelé le numéro de l’annonce, en cachette parce que le chef n’aimait pas qu’on parle au téléphone pendant le travail. On m’a dit de passer en sortant du boulot. J’y suis allé, j’ai eu une chance incroyable, on m’a laissé me joindre à la nouvelle session qui débutait le lundi soir suivant. Pas de processus d’admission, pas de portfolio, pas de niaisage. Ils avaient besoin d’étudiants et ça tombait bien, j’avais envie de pousser une souris un peu.

Voir m’a ensuite accompagné pendant de nombreuses années, je le lisais toutes les semaines avant qu’on se perde un peu de vue. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Du jour au lendemain, il a cessé de se trouver dans ma ligne de mire, dans mon circuit. J’aimerais dire que l’annonce de sa fermeture m’attriste, mais non. J’ai fait mon deuil il y a plusieurs années déjà. Un peu comme une personne sur le respirateur artificiel depuis si longtemps. Quand la mort arrive, c’est pratiquement un soulagement. Je fais un bilan, je me souviens avec nostalgie de la folle époque et je me dis que c’est mieux ainsi.

Je suis peut-être un éternel naïf. Un jour, des gens au talent tout aussi incroyable que ceux qui ont tenu à bout portant le Voir se feront une bonne soirée bien arrosée entre amis, se diront qu’il manque un phare culturel, un véhicule, un soupape à pression et ils partiront un journal, un magazine, une app, je ne sais pas. Mais je refuse de croire que nous n’avons pas besoin d’un curateur pour nous guider parmi la culture québécoise. La crème remontera à la surface. Ce n’est qu’une question de temps. On vouaira bin.

21/02/2020
à 16h00

21 février 2020, Montréal
en beeroclock pour 2019

Une production presque aussi féconde que 2018. 34 Beeroclock pour 2019. Je ne me suis pas tanné encore.

18 janv. 2019 15 h 55
Pour le défi 10 ans, je me suis demandé depuis quand je callais le beeroclock. En fouillant dans mes archives, j'ai vu que le premier a été publié le 20 janvier 2009 à 16h01: Wouain, c'est pas pire «yes we can», mais j’aime mieux mon «Yes Week-end». Et voici celui d'aujourd'hui, 10 ans plus tard: Dîtes-moi ce qu'il but, je vous dirais qui il «fût».

25 janv. 2019 16 h 03
Vous avez été nombreux à me demander si le nouveau guide alimentaire canadien allait avoir une influence négative sur le beeroclock. Je tiens à vous rassurer. Le guide recommande de boire de l'eau, ingrédient principal de la bière et de consommer des céréales, autre ingrédient important. De plus les brasseurs ajoutent souvent des fruits à leurs brassins alors aucune raison de modifier nos habitudes de ce côté. Cela dit, prenez un plus petit morceau de viande par repas et commandez une pinte de plus. Pleinement santé!

1 mars 2019 15 h 52
À l'instar de beaucoup de choses qui deviennent cycliques avec le temps, j'ai hâte que la galanterie, la pensée critique et le savoir-vivre reviennent à la mode. On est dû.

8 mars 2019 16 h 00
Le jour où j'atteindrai finalement mon poids santé sera le jour où aura lieu ma crémation.

15 mars 2019 15 h 59
J’ai croisé Clippy plus tôt aujourd’hui. Il allait rejoindre l’extraterrestre de QuarkXpress et les grille-pains volants pour une réunion des anciens du numérique.

29 mars 2019 16 h 44
Connais-toi toi-même est moins important de nos jours. Facebook le fait si bien pour nous désormais.

5 avr. 2019 16 h 06
All your pints are belong to us.

12 avr. 2019 16 h 37
«Wouain, bon, je passe mon tour pour ce beeroclock.» said no Alex Lauzon ever.

26 avr. 2019 15 h 40
Beeroclock is coming.

3 mai 2019 16 h 06
Mets autant d’eau que tu veux dans ton verre de vin, mais essaie-toi même pas de verser une seule goutte d’eau dans ma pinte. Ok?

10 mai 2019 15 h 49
Messages HTTP en mode beeroclock
1xx: Puis-je prendre votre commande?
2xx: Voici votre pinte.
3xx: On ferme, allez ailleurs.
4xx: Le client est saoul.
5xx: Le barman est saoul.

17 mai 2019 16 h 07
Boire ou ne pas boire. Telle est la boisson.

31 mai 2019 16 h 21
Gone drinking.

5 juill. 2019 17 h 06
Pour connaitre une personne, il faut la voir boire.

19 juill. 2019 15 h 58
La «lendemain de veille» est le nom que prend une pinte à partir du moment où on en a assez pour ne plus en avoir besoin.

26 juill. 2019 15 h 48
L’abstinence est comme le jeûne, elle est bénéfique par intermittence.

2 août 2019 16 h 13
Avec tous les vols de données récents, je pense qu'il est opportun de mettre à jour la citation de Warhol en déclarant que dorénavant tout le monde voudra son quinze minutes d’anonymat et de vie privée.

9 août 2019 15 h 56
On buvait une pinte entre amis l'autre jour. Dans la soirée, Joëlle se demande pourquoi aucun visiteur du futur n’est venu nous avertir du danger qui arrive avec les changements climatiques. J'ai répondu que l’humanité ne s'est pas rendu jusque-là tout simplement.

16 août 2019 16 h 00
«Si tu cherches un gars avec de la personnalité, tu es chanceuse. J'en ai plusieurs.»

23 août 2019 15 h 50
Quand Greta pointe les changements climatiques, l’idiot critique le doigt.

30 août 2019 16 h 57
Vivre d’houblon et d’eau fraîche.

6 sept. 2019 16 h 16
Ceux qui boivent pour oublier sont priés de payer en avance.

13 sept. 2019 16 h 03
Sexe, drogues & pinte’n’malt

20 sept. 2019 15 h 52
Je prends de l'avance, din fois, que je voudrais poursuivre ma courte carrière politique. En tant qu'homme blanc hautement privilégié, je me suis une fois déguisé en femme, maquillage, robe pis toutte, pour une soirée d'Halloween dans les années 90. Je tiens dès maintenant à présenter mes excuses et regrets. En cette ère de parité, de #metoo et cie, je ne referais jamais la même chose aujourd'hui et j'en suis parfaitement conscient. C'était une grave erreur à l'époque et je n'aurais pas dû. PS: Ne capote pas, je sais que ce n’est pas vraiment pareil. C'est le beeroclock, prends-toi un verre pis tchin un ti-peu.

27 sept. 2019 15 h 39
Cette petite balade dans le centre-villle donne soif.

4 oct. 2019 16 h 14
N’essayez pas de noyer vos peines dans l’alcool; elles savent nager.

11 oct. 2019 15 h 21
Un peu en avance cette semaine pour le call d'la p'tite bière. J'aimerais lever mon verre à MC et lui donner un grô calin virtuel. Bon repos, bonne suite, bon retour à la maison. Je suis certain que nous sommes plusieurs qui avons pensé à vous souvent. Je n'ai pas d'enfants mais je pense que je peux arriver à comprendre un tit peu quand même comment elle s'est sentie pendant la dernière semaine. À tous les parents: Santé! Vous êtes des «badasses»!

18 oct. 2019 16 h 02
Joindre l’alcool à l’agréable.

25 oct. 2019 15 h 59
«Errer de taverne en taverne comme un chien perdu sans collier, de quarantaine en balivernes avec les épaves ballotées»
«Couler dans la brume qui te cerne comme un vieux pirate, attaché à la patte d'une chaise de taverne, avec la jambe de bois ancrée dans la vase des amours passés»
«Je meurs de soif auprès de la fontaine... »

Ce soir, Place à Plume en spectacle pour probablement ce qui sera sa dernière tournée...

1 nov. 2019 16 h 02
Peu importe le temps dehors, impossible que je reporte ou modifie le moment de la p'tite bière. Pluie pas pluie, vent pas vent, c'est le beeroclock.

8 nov. 2019 15 h 58
OK beeroclockers.

15 nov. 2019 15 h 58
Tout ce qui ne nous saoule pas nous rend plus coquetel.

22 nov. 2019 16 h 07
N'oublions pas: il est possible lire une opinion qui nous choque sur internet et ne pas perdre son temps à y répondre.

6 déc. 2019 15 h 46
Geneviève Bergeron, 21 ans
Étudiante en génie mécanique

Maryse Laganière, 25 ans
Employée au Service des finances

Hélène Colgan, 23 ans
Étudiante en génie mécanique

Maryse Leclair, 23 ans
Étudiante en génie métallurgique

Nathalie Croteau, 23 ans
Étudiante en génie mécanique

Anne-Marie Lemay, 22 ans
Étudiante en génie mécanique

Barbara Daigneault, 22 ans
Étudiante en génie mécanique

Sonia Pelletier, 28 ans
Étudiante en génie mécanique

Anne-Marie Edward, 21 ans
Étudiante en génie chimique

Michèle Richard, 21 ans
Étudiante en génie métallurgique

Maud Haviernick, 29 ans
Étudiante en génie métallurgique

Annie St-Arneault, 23 ans
Étudiante en génie mécanique

Barbara Klucznik-Widajewicz, 31 ans
Étudiante en sciences infirmières (Université de Montréal)

Annie Turcotte, 20 ans
Étudiante en génie métallurgique

13 déc. 2019 17 h 51
Fin d'année et de projets aidant, j'ai passé l'heure sans m'en apercevoir tantôt.
Heureusement, Martine veille au grain et se faufile directement dans mon top 3 des meilleurs beeroclock pour 2019.

«Les vendredis se suivent
et se ressemblent.
Décembre.
Le mois de toutes les échéances.
Décennie finie.
Langue à terre.
Il est toujours cinq heures quelque part
Dans une vie.»

Santé!

14/02/2020
à 16h00

14 février 2020, Montréal
en beeroclock pour 2018

La St-Valentin tombe un beeroclock cette année. Bisous! Bisous!

37 beeroclock en 2018. On dirait bien que j’ai de plus en plus de temps devant moi...

19 janvier 2018, à 16:03
Un Tide Pod dans ma pinte, hop! le verre est tout propre à la dernière gorgée.

2 mars 2018, à 16:03
Ce n’est pas tout de boire, il faut boire à temps.

9 mars 2018, à 15:54
Smell that? You smell that? Malt, son. I love the smell of malt in the evening. The smell, you know that hops smell, the whole pint. Smell like... victory.

16 mars 2018, à 15:49
Pendant 4 semaines, j'ai essayé de faire ma SAQ avec un budget de 210$. Maaaaaann. C'est vraiment though.

30 mars 2018 16 h 34
Si la vie n’est qu’un passage, pendant ce passage au moins, buvons des pintes.

20 avr. 2018 16 h 36
Pints in the mirror are closer than they appear.

27 avr. 2018 16 h 30
Contrôle de qualité d’une terrasse sur Notre-Dame. Voyons voir s’ils sont wydiwyg*
*what you drink is what you get.

4 mai 2018 16 h 41
Tsé la fois où tu te dis «Bon! Cette semaine, pas de beeroclock, ça va faire d'avoir l'air d'un soûlon.» Bin c’est pas cette fois-là.

11 mai 2018 16 h 41
Si le col te fait, bois-le.

18 mai 2018 15 h 47
Hé. Laurel ou Yanny là, ça me fait un peu virer fou comme hallucination auditive. J'ai beau l'écouter en boucle, tout ce que j'entend, c'est: «pschiiittt!»

25 mai 2018 15 h 43
Tel les nombreux services webs vous bombardant depuis les dernières semaines, nous tenons à vous aviser de la mise à jour de notre politique de confidentialité pour le beeroclock. Ainsi, dorénavant, nous n’espionnerons plus vos consommations sans votre consentement (mais continuerons allègrement toutes nos autres activités non découvertes à ce jour).

1 juin 2018 16 h 05
Tsé là, la fois où tu te dis «Wouain, la fin de semaine a passé vite en maudit». Bin c’est pas cette fois-là.

8 juin 2018 15 h 51
Pints will be pints.

15 juin 2018 15 h 23
Ainsi furent achevés le code et l’api et tout leur déploiement en production. Le vendredi, Alex ayant achevé l’œuvre qu'il avait faite. Il se reposa. Et Alex bénit le vendredi. Il en fit un jour sacré parce que, ce jour-là, à l’heure dorée, il s'était reposé, une pinte à la main, de toute l'œuvre de création qu'il avait faite.

22 juin 2018 16 h 04
Constate avec une certaine nostalgie que l'avénement du cellulaire intelligent a eu un impact majeur sur le nombre de blagues gratifiées sur les panneaux d'une cabine de toilette.

30 juin 2018 09 h 23
On ne peut empêcher une bière de mousser.

13 juill. 2018 16 h 00
Beeroclock is coming at a beer dispenser near you.

20 juill. 2018 15 h 58
L'essentiel
Pinte après pinte
C'est le col au bord d’un verre qui descend bien.

27 juill. 2018 16 h 12
Il ne faut pas boire la pinte de broue avant de l'avoir versée.

3 août 2018 15 h 41
I saw her drinking there
All you need is beer
Twist and cheers
Beers we drank today
You've got to hide your pint away
You’re going to lose that beer
With a little pint from my friends
Being for the benefit of Mr. Keg!
A beer in the life
I want to hold your pint

10 août 2018 15 h 36
C'est quoi la différence entre une pinte et un péquiste?
La pinte me saoule moins.
Ou, tous les deux sont maintenant complètement vides.
Ou, le péquiste dépasse facilement 200 en indice d'amertume.

17 août 2018 16 h 18
Et hop! un autre combat entre le bien et le malt.

24 août 2018 15 h 57
Fasten your pint.

1 sept. 2018 12 h 12
À la Microbrasserie Au Frontibus, j'ai chanté sur l’air de la p’tite grenouille: «j’en ai vidé des gaspééésiiennneeeeuuh!»

7 sept. 2018 16 h 05
Selon une estimation, Internet génère un million de tonnes de CO2 à tous les jours. Sois vert. Ne gaspille pas. Déconnecte-toi, arrête de t’indigner à propos de rien su’l’web. Sors ta vieille dactylo, écris un poème et bois une pinte.

14 sept. 2018 15 h 52
Comme dans tellement d’autres domaines, le Québec est en retard sur l’Ontario en ce qui concerne le prix de la bière. Je suis surpris de ne pas en avoir entendu parler pendant le débat. C’est pourtant un enjeu essentiel.

21 sept. 2018 16 h 04
C’est subtil, oui, mais il y a une fine ligne entre un numérateur et un dénominateur.

28 sept. 2018 15 h 49
L’an dernier, Gilles Duceppe, lors de sa sortie anti-Plante, est passé de héros à zéro pour moi. À ce moment, il a rejoint Lise Payette et Janette Bertrand dans ce groupe de gens qui ont beaucoup fait avancer le Québec avant de passer directement et sans escales dans la gang des croûtons. Cette année, avec sa sortie anti-Massé, il devient le chef suprême de cette belle bande et je lui lève ma pinte en lui recommandant d'aller se coucher s’il est fatigué.

1 oct. 2018 23 h 56
Bon. Faque là. L’Ontario a gagné. Puis-je avoir ma bière à 1$ siouplait?

19 oct. 2018 17 h 51
Puisque l’orge sera de moins en moins cultivé à cause des changements climatiques, le #beeroclock se fera dorénavant en boucane. #potoclock

9 nov. 2018 15 h 46
J’ai signé le pacte. Et je vais faire comme tout le monde; c’est-à-dire changer et faire attention. Ainsi, dorénavant, le beeroclock aura lieu juste les vendredis en fin de journée.

16 nov. 2018 16 h 06
Ça y’est, je me suis fait un premier brassin. Je l’appelle la pinte de Schrödinger, car elle est à la fois dans mon verre et dans mon bedon.

23 nov. 2018 15 h 44
Ne demandez pas ce que votre pinte peut faire pour vous. Demandez plutôt ce que vous pouvez faire pour votre pinte.

30 nov. 2018 16 h 00
So much booze, so little pint.

7 déc. 2018 15 h 48
Il y a des aspects positifs au fait que l’humanité coure à sa perte; ça la garde en forme et elle ne pollue pas pendant qu’elle le fait.

14 déc. 2018 15 h 35
Je pense qu’Instagram ne répond plus. Je croise des gens qui se promènent dans la rue avec leur sapin de Noël décoré en criant des mots-clics.

21 déc. 2018 15 h 05
Tout ce qui est susceptible de se boire se boira.

07/02/2020
à 15h22

7 février 2020, Montréal
en beeroclock pour 2017

2017 fût productif.

6 janvier 2017, à 15:29
Je me fous des faits ou de la vérité, mon impression passe en premier. Et elle me dit qu'il est 17h en ce moment.

20 janvier 2017, à 16:43
Une broue levée bien haute pour souligner la fin du 2e mandat du Président Obama. Make America Drink Again.

27 janvier 2017, à 15:51
Si vous prenez une pinte (ou deux), assurez-vous de ne pas faire de cheval, une commotion cérébrale est si vite arrivée.

3 février 2017, à 17:00
Je déclare un moratoire sur les nouvelles concernant Trump. On va tous virer fou si on garde le rythme...

17 février 2017, à 17:24
Fait un regard Ivanka à ma pinte.

24 février 2017, à 15:49
Le météo me rappelle que je chanterai bientôt «smells like v-twin spirit» sur une route près de chez vous.

3 mars 2017, à 16:01
Un verre pour toutes les féministes qui prennent la parole publiquement. Hé misère. Vous avez une méchante force de caractère. Ne lâchez pas.

10 mars 2017, à 15:02
Tout va vraiment trop vite côté partage de nouvelles (quand on peut affirmer que s'en est vraiment une...). Avant de partager le gars en entrevue à la BBC en le jugeant, en rigolant de lui, en jugeant ceux qui le jugent, insérez ici une boucle infinie, allons donc prendre une marche ou encore mieux, ouvrons donc une bonne broue. Après, ça devient drôlement moins important comme anecdote. Pis en bonus, ça fait moins de bruit. Je sais, je suis conscient de participer au bruit en publiant ceci. J'ai une bonne raison: c'est le #beeroclock. Un statut, deux coups.

17 mars 2017, à 19:02
Je tiens à présenter mes excuses aux Québécoises et Québécois car mon subalterne a failli à la lourde tâche de me rappeler de déclencher l'opération d'urgence Cinq cassettes dès 16h aujourd'hui. Je lui donne son 4% aussitôt qu'il débouche ma bière. Il y aura un post-mortem à ce sujet. C'est pas une promesse d'ivrogne.

24 mars 2017, à 15:43
Fakenews! Ceci n'est pas un #beeroclock

31 mars 2017, à 16:47
Ça ne prend pas la bière la plus froide de la caisse pour comprendre que c'est le #beeroclock.

7 avril 2017, à 16:35
Skype is the limit.

21 avril 2017, à 16:29
Il y a pire que la haine; Il y a la carence en malt fermenté.

5 mai 2017, à 16:10
Oui bon d'accord, c'est pas nous qui avons inventé la broue, mais on la fait vraiment bien mousser.

19 mai 2017, à 16:23
Cette température est fièrement commanditée par la ville de San Francisco.

26 mai 2017, à 15:24
Je suis plutôt chanceux de ne pas être un employé du Politburo. Je peux dire des choses vraies: c'est le #beeroclock.

2 juin 2017, à 17:32
«Malgré la pinte constamment amère covfefe»

16 juin 2017, à 15:56
Parce que tout bonne chose a une fin, l’aventure Fin Finaud en tant qu’employé se termine aujourd’hui pour moi. Alors, à moins d’une offre d’emploi tout aussi amusante que celle faite par Maxime et Sylvain l’an dernier, je redémarre la machine «avec pas de paye aux deux semaines». Donc, dîtes «OK» à Deux cent (http://www.deuxcent.com). C’est quoi Deux cent? Je ne sais pas encore exactement mais là, gestion des priorités oblige, je m’ouvre une bière à la santé des belles opportunités devant moi. Ça me donnera le temps d’y réfléchir. En attendant, longue vie à la Casserole Nova et merci à toute l'équipe de Fin Finaud!

30 juin 2017, à 17:12
«C'est pas la grosseur de la pinte qui compte, c'est le swing du malt.»

7 juillet 2017, à 15:46
Voyage au bout de la pinte.

14 juillet 2017, à 14:40
Rutilante arrête seulement pour de l'essence. Moi aussi.

21 juillet 2017, à 15:07
Le malt est lent mais la pinte est patiente.

1 septembre 2017, à 16:49
Plein d'essence au pied de la Cabot Trail. Ça se passe demain, pluie pas pluie, je la roule.

8 décembre 2017, à 16:54
«Moi, mon jeune, j'ai connu le bon vieux temps où le hashtag était un simple trou sur la roulette du téléphone.»

22 décembre 2017, à 15:01
Hier, j'ai lancé un projet kickstarter pour ouvrir une microbrasserie virtuelle, la Beercoin. La bière sera brassée exclusivement avec du houblon Blockchain. Le financement a été atteint en 0,08 seconde. Époque formidable.

29 décembre 2017, à 13:05
«Moi, mon jeune, j'ai connu le bon vieux temps où on n'avait pas plusieurs choix pour aimer un statut Facebook.»

31/01/2020
à 16h00

31 janvier 2020, Montréal
en beeroclock pour 2016

Bin voilà. Les beeroclock de 2016.

29 janvier 2016, à 15:51
Vient d'être nommé Ministre du développement durable du houblon et du malt, Ministre responsable de la région du bedon et du soutien à la bonne levée du coude.

19 février 2016, à 16:07
J'ai le syndrome de la pinte blanche.

24 mars 2016, à 16:20
Je viens de régler une problématique avec mon verre. Y'avait de l'eau dedans et maintenant, y'a d'la bière. Au niveau de changer un paradigme, dans le fond, impossible de faire mieux.

1 avril 2016, à 17:10
Faque. Beeroclock en thème «La vie la vie». Je suis maintenant à Verdun. Rosemont, ce fût bin l'fun pis toutte mais comme on dit, aussi bien être seul que mal accompagné.

15 avril 2016, à 15:45
Work hard, drink hard.

6 mai 2016, à 16:52
Bon faque là, comme ça, je n'ai jamais autant blogué dans ma tête que depuis les dernières semaines. En attendant, c'est le temps d'une bièreeuhbièreeuhbière, swing la foublonne dans'l'fond de la boite à bois.

13 mai 2016, à 16:35
Je lève mon verre à tous les tatas qui promènent leurs chiens (laisse en «Y» pis toutte) en faisant de la planche à roulette sur la piste cyclable. Ahhh pis aussi à tous ceux qui marchent, deux de large, sur la piste cyclable.

19 mai 2016, à 14:18
Je n’ai jamais bu avant 17h. Sauf une fois au chalet.

27 mai 2016, à 17:02
Fait beau, fait bon, et surtout, fait terriblement simple, léger, bébé fafa. Puis le hasard de la liste de musique offre Sophie Hunger dans une reprise plus grande que l'originale. Faut le faire. Tout ça te débute une fin de semaine en beauté. Yep.

Je n’ai pas peur de la route
Faudra voir, faut qu’on y goûte
Des méandres au creux des reins
Et tout ira bien
Le vent nous portera.

3 juin 2016, à 16:43
Bière qui roule amasse pas mal de mousse.

17 juin 2016, à 16:52
Comme une certaine pirate, je sors du placard: nope, je suis pas binaire et mon orientation ne rentre pas dans de petites cases. C'est pas aussi simple que blanche ou noire. Nooooon. Y'a aussi les rousses, les blondes, les belges, les françaises, les anglaises, les américaines, porters, pislners et autres lagers.

5 août 2016, à 16:37
Je lève mon verre à ce moment historique: pour la première fois, cette semaine, les 5 premières entreprises à la bourse américaine étaient des technos: Apple, Alphabet, Microsoft, Amazon et Facebook. Bon, ok, ok, le véritable moment historique digne de mention est que je change de boulot à la fin du mois. Vous m'avez eu encore une fois.

12 août 2016, à 17:13
FB, j'ai suivi le meme correctement? Le 12 août, j'achète une bière québécoise pis je m'en vante icitte, c'est bin ça? Ou bin si c'était un fromage québécois? Parce qu'on mange ça ce soir, en fondue pis toutte, avec du pain québécois pis des rattes québécoises pis des tomates de mes bacs. Pis pour dessert, y'a une énorme tarte québécoise de chez Rustique. Mais tout ça, je fais ça juste le 12 août, pour le restant de l'année, y'a Netflix pis Uber.

19 août 2016, à 15:00
«You're drinking.» «Says who?» «The beers.» «Which beers?» «All of them.»

14 octobre 2016, à 17:04
Je ne suis pas aussi timide/snob que Bob alors je vais prendre le temps de remercier l’Académie royale des sciences pour la création d'un nouveau prix Nobel de la bière. Et de me l'avoir décerné bien évidemment. Je vais utiliser la bourse pour tester autant de variétés que possible.

11 novembre 2016, à 16:08
Make beeroclock great again.

25 novembre 2016, à 15:57
Pour le vendredi fou, Lisée vous offre la charte des valeurs à 60% de rabais. M’a aller prendre une ’tite bière moi là.

24/01/2020
à 16h00

24 janvier 2020, Montréal
en beeroclock pour 2015

Archives des beeroclock, troisième partie. J’ai été un peu plus saoul que 2014 si je me fie au nombre plus élevé de publications.

9 janvier 2015, à 16:25
Cette semaine, paraphrasons notre cher Premier Ministre Couillard: parfois, vaut mieux être saouls que cons.

20 février 2015, à 17:05
Fouille à nu respectueusement sa pinte de bière.

27 février 2015, à 16:18
In a New-York pint of mind.

6 mars 2015, à 15:52
Je n'arrive pas à voir si la robe de ma bière est blonde, blanche, ambrée ou noire. Fuck it, je la bois pareil.

13 mars 2015, à 15:39
cervisia diem: boit la bière présente sans te soucier du lendemain de veille.

27 mars 2015, à 15:42
There's a pint for that.

3 avril 2015, à 14:41
Trois Blanches pour les elfes Sept Rousses pour les nains Neuf Blondes pour les hommes Une Noire pour les trouver Une Stout pour les amener tous Et dans la taverne les enivrer.

8 avril 2015, à 09:10
Pour suivre la tendance et déclarer ce qu’on fera vendredi, j’annonce qu’en après-midi je callerai le #beeroclock (sans nécessairement avoir un verre de bière à portée de bouche) et qu’en soirée, Salon du Livre oblige, je lirai attentivement le menu du Joe Beef. Hep.

10 avril 2015, à 15:55
Le 10 avril 1973 vers 11h00, je fus Alex Lauzon pour un premier respir d'abord, puis pour le restant de ma vie. Hé, méchant fardeau hin. Mouah! Je lève ma pinte de bière à ma mère, qui malgré m'avoir accouché facilement (Je la cite: «comme un pet»), a eu la dure tâche de me porter puis de me mettre au monde. Merci maman.

17 avril 2015, à 15:21
If you can drink it in NY, you can drink it anywhere.

12 juin 2015, à 17:31
Moi qui pensait qu'une montre me permettrait de ne plus oublier de caller la bière à 16h.

14 août 2015, à 17:39
14 août, journée nationale de la bière québécoise. Achète-toi aussi une bière québécoise afin de lui montrer, une fois par an, comment tu l'aimes. Pis le restant de l'année, continue d'acheter de la Pabst Ribbon. Et surtout, publie-le ici afin de montrer à ton fil comment tu es une personne conscientisée.

4 septembre 2015, à 17:31
À chaque verre suffit sa bière.

11 septembre 2015, à 17:31
À bière donnée, on ne regarde pas la broue.

25 septembre 2015, à 16:32
Je ne suis pas alcoolique mais... #ohwait

2 octobre 2015, à 16:03
Esquisse la question de pourquoi le verre n’est pas en train d’être la bière que les gens à travers le monde ont toujours vu le verre comme étant. #vivreenfrançaisselonjustintrudeau

9 octobre 2015, à 05:21
Un peu tôt pour caller le verre de bière, mais il est 16h20 ici. Tu sais, c'est vrai quand on dit qu'il est 17h kekpart.

23 octobre 2015, à 05:18
Que Trudeau soit sexy ou pas, m'en tappe la couille gauche. La pinte de bière devant moi est drôlement plus sexy.

30 octobre 2015, à 05:14
Jakarta, ch'us vraiment, mais vraiment là, tanné d'avoir le dos et le boxer complètement trempés de sueur. Voilà, c'est dit. Heureusement que c'est mon beeroclock icitte pis que dans environ 12 heures, j'aurai le cul dans l'avion. Calvince que je ne m'ennuierai pas de l'humidité.

6 novembre 2015, à 16:45
Il ne faut pas toujours caller la bière, parfois il faut la boire.

17/01/2020
à 16h00

17 janvier 2020, Montréal
en beeroclock pour 2014

Et hop! Je continue le dépoussiérage d'archives. Cette fois, c'est pour 2014, une petite année finalement.

24 janvier 2014, à 16:02
Chiâleurs gonna chiâlent.

4 avril 2014, à 17:25
Une bière ne fait pas la vingt-quatre.

20 juin 2014, à 16:51
Beer there, drank that.

1 août 2014, à 16:37
Comme Lise Thibault, je lis vos statuts non pas tel un simple citoyen mais plutôt comme un chef d’état.

15 août 2014, à 16:15
Cet homme regarda l’heure et vu qu’il était 16h00. Ce qui arriva ensuite vous fera pleurer aux larmes.

22 août 2014, à 15:50
Je viens de couper dans le budget livres pour en mettre davantage dans le budget bières. Le ministre Bolduc pense que je n'en mourrai pas.

3 octobre 2014, à 17:42
keep calm and beer o'clock.

17 octobre 2014, à 17:25
Syndrome du statut blanc.

7 novembre 2014, à 16:57
On m’avise qu’il reste moins d’un quartile à ma bière… Je ne sais pas ce que ça veut dire alors je ne prends pas de chance et je m’en ouvre une autre bin pleine. Pas cultivé le mec mais pas fou non plus hin.

5 décembre 2014, à 15:56
Drink against the machine.

12 décembre 2014, à 17:36
La drédrette austère se relâche. Ça doit bien faire une semaine que personne n'a proposé la privatisation de la SAQ. M'a prendre une bière à ça.

10/01/2020
à 16h00

10 janvier 2020, Montréal en
beeroclock de 2009 à 2013

Ça fait longtemps que je veux sortir de Facebook les appels au beeroclock que je fais souvent les vendredis vers 16h. Une première étape serait donc de les archiver ici. Un billet de blogue par année en commençant par 2009. Sauf que là, en 2009, j'en ai publié seulement un... Alors j'ajoute 2013 aussi car oui, ça m'a ensuite pris plus de 4 ans avant d'en publier un 2e et c'est à partir de ce moment que j'ai pris l'habitude de le faire dès que j'avais une bonne idée.

Donc, en 2009:

20 janvier 2009, à 11:41
Moi, j'aime mieux «Yes Week-end!»

Puis en 2013:

26 avril 2013, à 17:24
Veni vidi vini.

17 mai 2013, à 17:26
La citation de la semaine va à M. Coderre: «Montréal a besoin de dynamisme et de fluidité» Hé, Exactement comme mon bras et ma gorge.

31 mai 2013, à 16:01
Tsé là, la fois où tu te dis «Wouain, la fin de semaine a passé vite en maudit». Bin c'est pas cette fois-là.

7 juin 2013, à 15:43
Dont drink and vaguebook.

14 juin 2013, à 16:01
Une bière vaut mieux que deux Tequilas.

28 juin 2013, à 15:51
Courir 10 km. Done.
Finaliser la mise à jour de ses papiers financiers. Done.
Faire le ménage de tout l'appart. Done.
Passer la journée sans chialer une seule fois. Done.

Trouver 4 menteries pour le beeroclock. Done.

5 juillet 2013, à 16:01
Pourquoi faire sa propre bière alors qu'ils se fendent le cul pour en vendre au magasin?

12 juillet 2013, à 17:09
Publiera cet automne un roman qui s’intitule «Voyage au bout du 5 à 7».

20 juillet 2013, à 18:48
Drinkin' in L. A.

26 juillet 2013, à 17:07
Salmigondis du jour: «Rien et tout à la fois se retrouve au niveau de la problématique de configuration du changement de paradigme qui lui-même possèdera une interrogation de la recherche initiale fondée sur la présomption d'une conclusion hasardeuse trouvant son origine dans sa propre boucle infinie».

2 août 2013, à 15:32
Derrière chaque grand homme, il y a une bière.

9 août 2013, à 16:10
On est tous le statut con de quelqu'un. I'll drink to that.

16 août 2013, à 16:08
Le brassin «Coderre»: À l'odorat, on a des effluves de pneus s'usant sur le bitume. En bouche, ça débute par une touche racoleuse et mielleuse qui appuie parfaitement les calories vides. En finale, une amertume soutenue par un houblon rétrograde.

23 août 2013, à 15:58
Ça fait plus de 10 ans que j'y travaille: je viens de terminer de visiter chaque lien disponible sur la Toile. M'a me prendre une 'tite bière là.

30 août 2013, à 16:13
Rien ne crée, rien ne se perd, tout se boit.

6 septembre 2013, à 16:06
Je pense donc je bois.

13 septembre 2013, à 16:04
Lève son verre de bière avec col ostentatoire en l'honneur de Maria Mourani.

20 septembre 2013, à 16:12
S'en va se chercher de la bière en ville sans sa voiture pour ne pas trop bousculer les habitudes des gens.

27 septembre 2013, à 15:56
Toi, ta bière, tu l'aimes traditionnelle ou crémeuse?

4 octobre 2013, à 16:10
On s'amuse au 17h@19h Lauzon aujourd'hui. On s'est acheté un beau plateau Ouija pis on va tenter de connaître l'opinion de René, la première belle-mère du PQ, à propos de la charte. Par la suite, si on est pas encore saoulé bin raide par tant d'expérience Hasbro™, on va demander à Madeleine Parent ce qu'elle pense de l'humour de Michel Beaudry.

18 octobre 2013, à 16:01
Qui vivra boira.

25 octobre 2013, à 15:51
Les gars boivent, la Coors van passe.

1 novembre 2013, à 16:23
Drette là, je pars une Google Wave pour un p'tit 5@7 su’l web. T’embarque-tu?

8 novembre 2013, à 16:43
Fais une bière deux glous.

15 novembre 2013, à 16:47
Quand on pointe la bière du doigt, l'imbécile regarde le doigt.

02/01/2020
à 22h22

2 janvier 2020, Montréal
déjà éco-anxieuse. Ça promet...

Vu: The Beguilded. Colin et Nicole sont vraiment fascinants (je ne trouve pas de meilleur terme) dans ce film. Le jeu de séduction entre le caporal et les filles / femmes est vraiment bien fait. Très bon moment.

Écouté en rafale et adoré chaque minute: Les épisodes de la baladodiffusion «Pourquoi Julie?» d'Émilie Perreault. Superbe, tout simplement. Sans être un fan de la discographie de Julie Masse, j'ai toujours admiré sa, quoi? Québécitude? Pour moi, Julie provient du même moule qu'Andrée Lachapelle. De l'élégance dans la simplicité. Émilie a fait un travail magnifique et le tout s'écoute comme du bonbon.

Vu: The last days of disco. Vieux film datant de l'ère pré-bogue de l’an 2000. Wow, les dialogues de l'époque, de toute beauté comment c'est poche! Voir une jeune et jolie (bin, bon, wouain, elle est encore et toujours belle, bien sûr) Kate Beckinsale danser fût un bon moment nostalgique. Ça m'a rappelé les soirées dans les bars du plateau / Mile-End à la même époque.

31/12/2019
à 19h47

31 décembre 2019, Montréal avec qui on
reprendrait peut-être bien un peu de dessert

Vu: Parfois, je prends en note le titre d'un film, car la critique en a dit du bien. Puis j'oublie le synopsis complètement. Je viens de voir le film Get Out. Wow. Je pensais regarder un p'tit film léger. J'en ai eu pour mon argent!

Bien entamé: La série La faille sur Illico. Ça donne le goût de faire du ski-doo. Ou sinon de passer par Fermont l'été prochain en moto.

Commencé à lire: De synthèse, un roman de Karoline Georges. So far, so good.

29/12/2019
à 20h28

29 décembre 2019, Montréal wouain
bin 2020 s'en vient hin?

Vu: Happy End. C'était pas mal plate.

Lu: Les guides du mauvais père #2 et #4. Guy Delisle est toujours aussi drôle. Ça se traverse en quelques minutes de franche rigolade.

Adoré: le film Ben is back. Wow. Quelle histoire. Julia Roberts est incroyable.

29/12/2019
à 08h54

27 décembre, Montréal qui
se la binge bien

Bingé: Les deux saisons de Léo sur Illico. Si tu as vu Cranbourne de Fabien Cloutier, tu vas avoir une légère impression de déjà-vu, mais c'est pas si grave. Ça se laisse regarder tuseul.

Passé: me faire arranger la barbe chez le barbier pour le première fois de ma vie. J'ai le goût d'essayer ça, le poil dans face.

27/12/2019
à 11h53

26 décembre, Montréal en rabais

Lu: Le dernier et toujours excellent Nouveau Projet (N° 16). J'ai traversé lentement les 465 idées de la décennie en riant; parfois jaune. À la dernière page, Nicolas liste les 30 idées de ce numéro. La dernière: «Il va falloir commander d’autres bières.» En effet.

Vu: Roma. Oui, les plans sont superbes. Oui, le noir et blanc est beau. Mais est-ce que la vie de tous les jours de cette famille en fait un bon film? Je ne suis pas certain. Bien sûr, il se passe des événements marquants et importants dans le film, mais j'ai trouvé ça plutôt ennuyant comme histoire. Et svp, quelqu'un, ramassez les cacas du chien dans la cour. Merci!

Lu et terminé: Royal de Jean-Philippe Baril Guérard. C'était bin bon.

Vu: Cold war. Un autre film en noir et blanc. J'ai bien aimé la performance de Joanna Kulig, mais côté scénario, je dois en avoir manqué un bout. Aucune idée pourquoi elle devient marabout une fois à Paris...

Vu: Ad Astra. Quelques superbes vues de l'espace, Brad Pitt est bon mais sinon, bof. Le scénariste a réglé ses comptes avec son père ou quoi? Et la scène avec les singes, ça servait à quoi? Ou encore, la poursuite sur la Lune. Pourquoi? Il n'y avait pas moyen de le déposer directement près de la fusée pour Mars? Et pourquoi un arrêt à la Lune? Une fois sorti de l'attraction terrestre, rends-toi jusqu'à Mars, ça devrait bien se faire. Bin coudonc.

26/12/2019
à 07h35

25 décembre, Montréal qui
fait son cinéma

Vu: Star Wars, episode IX, The rise of Skywalker. Wow. Bon show. Plein de nostalgie. C'est un très bon moment de cinéma. J'adore Rey. J'te l'recommande.

Vu: Parasite. Un film Coréen qui débute vraiment comme les Bougon. Dans la première moitié du film, je me suis dit que ce n'est pas possible, la personne qui a écrit le scénario connait les Bougon. C'est trop semblable. Puis, ça dérive assez par la suite pour ne pas avoir l'impression de regarder un remake. J'te l'recommande aussi.

Vu: Knives Out. Un film d'enquête policière un peu à la Agatha Christie, mais avec des touches d'humour bien drôles. J'ai adoré ça. Daniel Craig est méconnaissable et excellent. J'te l'recommande clairement.

25/12/2019
à 14h38

24 décembre, Montréal sur son 36

Vu: Marriage Story. Quelques scènes mémorables. Oui. Mais un des meilleurs films de la décennie? Ah oui? Bon. Je ne me suis jamais divorcé, ça a peut-être moins résonné en moi.

Lu en une séance la première moitié de: Royal de Jean-Philippe Baril Guérard. J'adore son style. Ça se lit tout seul. J'ai hâte de le finir afin de passer à son dernier, Manuel de la vie sauvage. J'ai du rattrapage à faire.

Entamé: le premier épisode de The Witcher sur Netflix. Je ne sais pas si je vais continuer ou pas. Faudrait que je regarde Léo sur Illico aussi. Le contenu local pourrait peut-être avoir un passe-droit ici.

Fait: Une des meilleures fondues au fromage de ma vie. Du Louis d'or et du Laracam avec de très petits morceaux de saucisson au cheddar fort que j'ai fait sauter au beurre avec un peu de vin blanc à la fin. Je pimpe souvent ma fondue avec un soupçon de moutarde de Dijon une fois que le tout se tient bien. J'adore le mélange.

24/12/2019
à 12h39

23 décembre 2019, Montréal
avec monsieur Côté

Commandé: des bottes Alfred Cloutier avec crampons. J'ai l'impression que j'en aurai besoin cet hiver. Je compte bien marcher pour me rendre au travail lorsqu'il fera trop froid pour le vélo. J'ai souvenir que l'hiver dernier, j'ai souvent glissé sur les trottoirs. Je pourrais me plaindre et chialer que la Ville ne fait pas sa job. J'ai préféré mieux m'équiper. À chacun ses combats. Cela dit, j'aurais aimé pouvoir choisir les motifs et couleurs sur mes bottes comme les femmes peuvent le faire avec un modèle pour elles. C'est donc bin l'fun ça. Moissi, veut ça.

Lu: Paul à la maison de Michel Rabagliati. Comme tous les Paul, j'ai aimé, mais ce n'est pas mon préféré. Peut-être que c'est la solitude de Paul qui m'a ennuyé. Je l'ai senti moins inspiré, un peu blasé. Un peu mononcle aussi (la scène avec les cellulaires dans l'autobus... Comment dire?). Je suis resté sur ma faim.

Vu: The Irishman de Martin Scorsese. J'ai aimé. Peut-être un peu long, mais je n'ai pas vu de longueurs ou de temps vraiment morts comme tels. Les rajeunissements des acteurs ne m'ont pas dérangé la plupart du temps. Par contre, les yeux bleus de Robert De Niro, c'est non. Al Pacino est en grande forme, je l'adore. J'aime les films de gangsters alors je suis un peu vendu d'avance. Un classique de nostalgie.

Acheté: des Airpods Pro. L'annulation du bruit fonctionne vraiment bien. C'est très agréable de marcher sur le trottoir et de ne presque plus entendre les voitures. Ça fonctionne moins bien rendu à l'épicerie lorsque la commise me pose une question et que je n'entends rien même si j'ai presque coupé le son. Apple n'est plus pareille depuis la mort de Jobs. S'il avait été là, je suis certain que la bébelle aurait pu détecter qu'on me parle. Bon, enfin.

18/07/2019
à 08h02

13 et 14 juillet, Rouyn-Noranda et
j'ai couché sur ma moto

Hier soir, en flânant sur internet, j'ai vu une annonce du MoFFAT disant qu'une balade jusqu'à Preissac était organisée. Départ à 9h00. Yé! Chus partant! Je me dis qu'une balade matinale serait parfaite pour débuter la journée.

En arrivant sur le site vers 8h30, tout de suite dans le stationnement, je vois une BMV pas mal maganée. Elle a passé au feu… En blague, je me suis dit qu'ils ne niaisent pas avec ça, les feux de joie à Rouyn! Mais tout de même, faudrait leur dire que le bois, ça brûle mieux et ça coûte moins cher d'assurances. Enfin. Je prends une photo et le policier de la SQ me dit de ne pas partager, car une enquête est en cours, l'événement vient juste de se produire. Calvaire, ça brasse icitte!

Je rejoins la bande qui part pour 9h, mais on me dit que c'est une balade qui deviendra rapidement hors route. Les gars sont bien équipés pour ça. C'est moi qui a lu trop rapidement et j'ai manqué ce détail. Damn. Bon, on s'est pris pour des VTTs hier, je vais passer mon tour pour la garnotte aujourd'hui.

Je n'ai rien à faire et il n'y a pas grand monde debout. Je jase un peu avec un des organisateurs et je donne un modeste coup de main pour installer les barrières de sécurité. Les exposants arrivent tranquillement, les choses se mettent en place.

En me promenant un peu, je réalise à quel point le site est vraiment superbe. On est sur la presqu’île du lac Osisko. Les installations sont splendides, il y a un espace cinéma extérieur au bout de la presqu’île, derrière une butte. C'est là qu'on va regarder des courts métrages à propos de la moto en début de soirée. Autour de nous, le lac offre une vue imprenable sur Rouyn et comme le chantait Desjardins, «les grandes cheminées éternelles comme l'enfer». En bonus, on profite d'un beau vent. C'est de toute beauté.

Les participants de la Bête noire arrivent un à un. Certains ont couché sur place dans une tente ou une roulotte, d'autres ont couché chez des amis, à l'hôtel ou encore dans une chambre AirBnb. Je jase tranquillement avec le monde. C'est tellement l'fun d'apprendre à connaitre les gens. Ça me rappelle les belles années de Yulblog où il y avaient tout le temps de nouvelles personnes à découvrir. J'y vais mollo, je fais parler le monde. Certains travaillent en pub, d'autres sont d'ex-militaires, camionneur, massothérapeute, propriétaire de bar, tatoueur, et cetera. J'apprends même qu'un des gars connait un cousin à moi et qu'un autre sort avec une femme que je ne connais pas personnellement, mais que j'aime beaucoup. C'est là toute la beauté des réseaux sociaux. On peut suivre de loin une personne juste parce qu'on aime ce qu'elle fait et un jour, bam, on croise son chum. Magie! En bonus, je pourrai jaser cinq minutes avec celle-ci un peu plus tard en début de soirée, car elle est venue nous rejoindre. Je passe une très belle journée. On jase, on rit comme des enfants, on boit de la bière, le méchoui sur la butte sent de plus en plus bon au fur et à mesure que la journée avance. J'en profite vers 18h et des poussières. C'est très bon.

PLACE AU CINÉMA!
C'est maintenant le temps de visionner quelques films en plein air. Le vent est bon et juste assez froid pour que ça favorise les rapprochements physiques. Bin quoi?

Si jamais la liste de ce qu'on a vu t'intéresse, le site du MoFFAT fait le travail.

C'est vraiment très l'fun de regarder les films tout le monde ensemble, j'en voulais encore plus à la fin! Mais bon, chaque chose en son temps. Il faut aussi aller faire le party! Je me promène un peu ici et là, je bois d'la bière, je niaise chez La Guinguette (une belle installation offrant un stage, des tables, chaises et un bar. J'ai-tu dit que c'est une maudite belle installation?!)

Puisque toute bonne chose a une fin, je quitte plus ou moins tard et je vais me coucher. Avec les gens qui ont fait la Bête noire, on a statué plus tôt dans la journée qu'on se rejoint demain matin à 8h pour revenir à Montréal. Yeaaaaahhh, right! On sait tous qu'il y aura beaucoup d'appelés et peu d'élus!

LE RETOUR
Dimanche, j'arrive sur le site un peu après 8h, il y a quelques-uns d'entre nous qui sommes présents. On jase, on rit, on attend les autres. Finalement, quatre d'entre nous décident de partir vers 9h30. Nous travaillons tous le lendemain alors on doit revenir. Partir en moto de Rouyn à 9h30 signifie qu'on va être à Montréal vers 21h30, 22h00, voire davantage. On part!

On décide tous de passer par la 101 au Québec et ensuite par l'Ontario, question de voir d'autres paysages. Très sage décision, la 101 est vraiment jolie. Entre autres, on fait une pause avec vue imprenable sur le lac Témiscamingue. Nous faisons un arrêt à Ville-Marie dans un restaurant offrant un plat qui nous surprend presque tous: un spaghetti avec des toasts. Sur les quatre, trois (incluant moi) n'ont jamais vu ça. Certains prennent le plat et je décide de rester classique dans mon choix: poutine et hot-dog. Avec le recul, je me dis que j'aurais dû prendre un autre plat unique: l'îlot. C'est un burger servi avec de la sauce, un peu comme un hot chicken. J'aurais dû prendre ça. Prochaine fois! Ceux qui ont pris un spagat sont bien content du choix. Le mix de texture entre la toast, les pâtes et la bolognaise est bien rigolo. On repart!

Les routes en Ontario sont bien belles. Notre leader connait bien le coin et il nous propose de passer par la 533, une route possédant des courbes aussi belles que celles de Monica Belluci. Comment dire non à une telle invitation?! Nous sommes partants! En bonus, nous aurons l'occasion de «level-up» à nouveau dans une belle passe de gravelle traversée à une vitesse encore jamais atteinte pour moi. C'est surprenant de voir la personne devant moi suivre le leader à cette vitesse. Je me dis que si elle passe sans broncher, je dois bien pouvoir faire la même chose. Et en effet, ça se passe très bien. Mais calvaire, on a roulé vite en maudit!

On revient tranquillement, mais sûrement vers Montréal, au gré des pleins d'essence et des arrêts pour se reposer et jaser. C'est vraiment l'fun se balader avec cette bande. Le nombre de fous rires et d'histoires rigolotes racontées ici et là est juste trop grand. Par exemple, l'un de nous a raconté une anecdote qui s'est déroulée dans un Subway voici quelques années avec des amis à lui. Quelques heures plus tard, on se prend justement un sous-marin dans un Subway. Le fou rire qu'on a eu avec la référence «all dress» et le «same thing»! Faut pas chercher à comprendre, fallait juste être là. On a bien ri.

Nous rentrons finalement à Montréal, complètement exténués de la balade, on a parfois cogné des clous sur notre moto tellement on était brûlé. Une envie de s'arrêter drette là, de se coucher dans le fossé et de dormir quelques heures. Mais ça valait amplement l'effort.

Je suis arrivé chez moi vers minuit ou quelque chose dans le genre avec une tonne de souvenirs et une envie de repartir vivre l'expérience dès le lendemain. MoFFAT et Bête noire, je vous dit: À l'an prochain mes coquins!

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