08/01/2012
à 10h40
Lectures du Temps des fêtes
Liste des livres que j'ai pris le temps de lire pendant mon congé:
De colère et d'espoir
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre. Les idées et valeurs de Françoise David me rejoignent à 100%. Aux prochaines élections, je lui souhaite un siège dans Gouin. Avoir Mme David à l’Assemblée Nationale serait une très bonne chose pour tout le Québec.
L’art de vivre selon Joe Beef
Beaucoup plus qu'un livre de recettes, c'est un livre qui transmet bien les intérêts des propriétaires du Joe Beef. J'ai aimé les touches d'humour et la section sur leur jardin. J’espère un jour avoir un jardin qui rivalise avec le leur.
Paul au parc
La magie de Michel Rabagliati opère toujours et je ne me tanne pas de lire ses bandes dessinées. Ce qui est le fun, c'est que je ne les ai pas toutes lues encore. Je me les garde comme des petits bonbons.
Petit cours d’autodéfense en économie
Ça fait du bien de rafraîchir les connaissances acquises pendant le cours d'économie de secondaire 5... Je ne l’ai pas encore complétement terminé mais comme pour le dessert, ce livre garde le meilleur pour la fin puisqu’après avoir révisé le capitalisme et ses rouages et détruit les arguments du néolibéralisme, l’auteur propose de nouvelles façons de faire, un genre de post-capitalisme. J'ai hâte de lire tout ça.
Et on pire on se mariera
Ce roman de Sophie Bienvenu est passé sous mon radar et je dois remercier Pierre Foglia qui en a parlé dans une de ses chroniques en décembre. Un très beau livre, bien ficelé avec un style maitrisé. Chapeau à Sophie Bienvenu, ça se lit vraiment tout seul.
L’artisan culinaire
Un autre livre-concept plutôt qu'un simple livre de recettes. C'est carrément la vie de ce chef que l'on découvre au fil des pages. J'adore les recettes de son enfance et la dernière partie qui présente quelques-uns des plats servis à son restaurant de Mont-Tremblant.
Un passage que j'affectionne particulièrement se trouve à la page 56: «Secouer les frites, verser les frites dans le bac, ramasser une pelletée, placer les frites sur l’assiette de carton, mettre le fromage, garnir de sauce... En me retournant pour le servir, j'ai lancé: Tu n'aurais pas besoin d'un cuisinier, par hasard? Il a regardé les frites, en a piqué une avec sa fourchette en plastique: T'es cuisinier? Ben oui! ai-je répondu avec un grand sourire. Il m'a rendu mon sourire: Ben justement...
J'aime ce genre de «front tout le tour de la tête» car au paragraphe suivant, on apprend qu'il n'a pas vraiment d'expérience comme cuisinier. Héhé.