Je suis Alex Lauzon

01/08/2013
à 12h20

A beef in the valley - Jour 21

Mercredi matin. Réveil tôt pour faire le ménage de l'appartement. La procédure se déroule rondement et on finit le tout vers midi. Les nouveaux occupants arrivent, on discute, refile quelques trucs à propos du Muni et cie. Nous laissons nos valises et allons dîner. Ça sera une soupe tonkinoise et un poulet au curry dans un restaurant vietnamien pas très loin sur Irving. Très bon.

Nous prenons une marche dans le parc Golden Gate une dernière fois avant de revenir prendre nos valises et nous diriger vers l'aéroport. Je tente d'utiliser une app (Taxi magic) pour un taxi, mais après plusieurs délais d'attente et même une course avortée (l'app m'avise que notre chauffeur semble avoir pris un autre client alors qu'il était en chemin vers nous. Plutôt ordinaire!). Je télécharge alors l'app Uber pour tester la patente. Ça fonctionne beaucoup mieux et en quelques minutes, un taxi se pointe. La ride vers l'aéroport est rigolote, le chauffeur se prend pour le conducteur d'un bus «hop-on, hop-off» en nous gratifiant de multiples explications et pointages vers des bâtiments. C'est très sympathique et la conversation nous mène agréablement à l'aéroport.

On passe le check-in, tente de passer la douane pour apprendre qu'on ne peut pas apporter nos cinq bouteilles de vin avec nous dans l'avion (bin quoi? On en rapporte tout de même quelques-unes non?), apprend à la dure qu'on ne peut pas mettre de bouteilles de vin enroulées dans du linge à l'intérieur de nos valises, utilise les services d'un agence de voyages pour bien empaqueter les bouteilles, refaire le check-in pour cette nouvelle «valise», s'apercevoir que nous avions en fait six bouteilles et qu'il en reste donc une dans un de nos sacs, se demander si nous avons un limonadier pas trop loin dans nos affaires afin de lui kicker le cul drette là dans l'aéroport, conclure que nous n'en avons pas, donner la bouteille au premier quidam passant qui l'accepte, repasser les douanes et comble de l'histoire, constater que notre premier vol a du retard…

Nous devions partir à 20h20 pour arriver à minuit à Edmonton. Le 2e vol partait à 1h20. Nous partons finalement avec un peu plus d'une heure de retard. Nous avons beau nous empresser à prendre les valises, passer les douanes (le douanier canadien a jonglé quelques secondes avec l'idée de nous faire ouvrir la boite de bouteilles, mais il nous a finalement laissé passer.), courir au check-in. Il est 1h13. Les comptoirs sont vides et tout est fermé.

Nous nous résignons à passer la nuit dans l'aéroport lorsque j'aperçois 2 employées de United, notre premier vol. Elles sont très gentilles, nous donnent un nouveau vol, une chambre d'hôtel et des billets pour les repas à l'aéroport. On les remercie et on prend la navette qui nous mène à l'hôtel. Dodo très tard.

Je ne prendrai plus jamais d'escale pour ce type de vol. Promesse personnelle.