Je suis Alex Lauzon

06/01/2017
à 10h49

Idée #94

Bon. En 2017, la tendance semble être de publier du contenu intelligent comme nos téléphones et des sujets qui engagent la conversation. Je suis déjà nostalgique de l’insouciante légèreté des billets du cru 2016. Mouah! Comme s’il en avaient eu un nombre suffisant... Mais on a la mémoire courte alors personne ne se souvient de ce qui s’est passé l’an dernier. Et puis, j'ai fermé de façon permanente le système de commentaire. Faudrait peut-être que je m’active avec la refonte de la patente. On va commencer par retourner au programme habituel (métro / boulot / beeroclock / dodo) et voir s’il reste du temps pour écrire des niaiseries ici.

En attendant, dernier jour de congé avant la dernière fin de semaine avant le retour dans la tanière de renards. Aussi bien en profiter pour publier une idée. Celle-ci me semble géniale et tellement porteuse: la gratuité de tous les transport en commun du grand métropolitain. Certains diront que ce n’est pas nouveau, ça fait des années que je le radote à qui le voudra bien. Soit.

J’entends déjà l’opposition: la gratuité n’a pas la côte en politique, ça couterait bien trop cher, c’est i-m-p-o-s-s-i-b-l-e!

Et pourtant, on paye tous collectivement pour les routes, trottoirs, l’aqueduc, les divers collectes. Ça passe dans les impôts, les taxes et autres frais municipaux. Rajouter un montant pour le service se diluerait très bien dans le cocktail. Je ne suis pas économiste, je ne suis pas analyste. Je n’ai aucune idée du coût par individu une fois que la charge serait partagée entre tous. Et je ne dis pas que plus personne ne paye! Je dis qu'on modifie la façon de payer. Plutôt que d’avoir un paiement à l’utilisation, tout le monde paye, que tu l’utilises ou non. C’est pas révolutionnaire comme principe. C’est ce qu’on fait pour les autres services.

Mon argument principal est ici: on n’a pas à le faire d’un coup sec. On peut y aller progressivement pour s'ajuster en chemin. On peut tester le concept. On le fait déjà un peu parfois. Il faudrait juste continuer plus loin. Et admettons que ça ne fonctionne pas du tout, que ça coûte une fortune, que c'est i-m-p-o-s-s-i-b-l-e, que ça ne «scale» pas. Alors au moins, on aura essayé!

Par exemple, on le fait juste la fin de semaine, du vendredi soir au dimanche soir. Et, disons, on débute cette option avec le métro uniquement. Si ça fonctionne bien, on le fait juste hors des heures de pointe. Puis, on le fait avec les lignes d’autobus en périphérie, celles qui sont loin aux extrémités de l’île. Pour voir si l’achalandage augmente, pour inciter les gens à laisser la bagnole à la maison. Le truc est là: faut tester amplement et analyser le tout. Ça permet d’être réactif et drôlement efficace. Une fois que ça roule bien, on ajoute tranquillement des lignes d’autobus puis une seule ligne de métro. Et on s’ajuste. On voit combien ça coûte, on voit combien de gens l'utilisent. Pis on s’ajuste. C'est fou hin? Et après? Après, on améliore le tout.

C’est une si belle plateforme pour l’IA. Imaginez des autobus qui suivent leur ligne sans conducteur. On pourrait en faire rouler 24/24, 365 jours par année sans que ça coûte un salaire. Équipé d’un moteur électrique, on ne polluerait même pas. Côté technologie, c’est disponible dès maintenant. Ça ne prend que la vision politique.

Sans carte Opus, les gens embarquent rapidement en avant ou en arrière. On veut compter les entrées / sorties? On met un tourniquet ou un système quelconque qui détecte les embarquements / débarquements. On craint pour la sécurité? On met des caméras. On met des boutons «911» à plusieurs endroits dans l’autobus / wagon.

Ça serait un si bel atout pour les touristes. Venez à Montréal et déplacez-vous rapidement où bon vous semble, sans tracas.

Alors, y’a quelqu’un à la mairie pour nous faire un plan de transport en commun gratuit à Montréal? On développe ça sur 2 ans? 5 ans?